Le livret A et autres livrets rémunérés

Principal produit d’épargne pour nombre de foyers, le livret A et autres livrets rémunérés restent des outils efficaces pour la constitution d’une épargne de précaution en raison de la liquidité qu’ils procurent. Les fonds placés sur un livret offrant l’avantage d’être disponibles et mobilisables à tout moment, ce type de placement (sans risque de perte en capital et généralement sans frais) est donc idéal pour cagnotter une somme d’argent dans l’optique de financer un projet ou faire face à un coup dur potentiel.

L’absence de risque des livrets bancaires ne doit cependant pas faire oublier leur inefficacité à protéger contre l’inflation. En effet, dans l’hypothèse d’une inflation à 3% (pourcentage en vigueur en août 2021) un livret bancaire – dont la rémunération ne dépasse généralement pas les 1% – ne peux pas couvrir l’épargnant contre l’inflation. Ce dernier continuant de perdre du pouvoir d’achat sur le moyen/long terme.

Raison pour laquelle il est généralement conseillé de ne garder que trois à cinq mois de rémunération sur un livret en cas de coup-dur et de rediriger l’épargne supplémentaire vers des supports plus dynamiques (Assurance-Vie, SCPI, PEA, compte titres, etc…).

Sur le plan financier il convient de préciser que pour les particuliers le Livret A est plafonné à 22 950€ et le LDDS à 12 000€. Les CSL ne sont quant à eux pas plafonnés.

D’un point de vue fiscal, le Livret A et le LDDS sont exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux alors que les CSL sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30% (12,8% u titre de l’impôt sur les revenus + 17,2% de prélèvements sociaux).

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